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Dispositifs médicaux, les nouveaux incontournables de la télémédecine ?


Si l’expression “dispositif médical” appartenait uniquement aux univers industriels et médicaux jusqu’en 2020, elle a désormais intégré le langage courant du citoyen lambda. Et pour cause, ce dernier a découvert avec le confinement lié à la crise Covid, qu’il était possible de subir un examen para-clinique ailleurs qu’à l’hôpital ou chez un médecin, et d’en obtenir des résultats précis à valeur médicale équivalente.

Mieux, si la pandémie a largement ouvert la porte à une télémédecine qui peinait à se faire une place dans le sens commun depuis 20 ans, en une année, ce n’est plus un pas, mais une galaxie entière qui a été sautée. 15 mois après le 1er confinement, on attend même du “patient 2021” qu’il s’auto-diagnostique sous la supervision d’un médecin distant en utilisant des dispositifs médicaux mis à sa disposition dans des pharmacies ou des supermarchés. La télémédecine a donc de beaux jours devant elle, et c’est heureux étant donné la pénurie de médecins que nous traverserons encore durant les quinze prochaines années.



Mais revenons-en à nos dispositifs médicaux par lesquels on entend « tout instrument, appareil, équipement, matière, produit, accessoire ou logiciel” conçu à des fins médicales et dont la fonction est d’assister les moyens pharmacologiques, immunologiques ou métaboliques mis en œuvre pour préserver la santé. Ces dispositifs médicaux (que nous appellerons “DM”) sont classés de 1 à 4, et peuvent être, par exemple, des lunettes correctrices, des saturomètres/tensiomètres/oxymètres/thermomètres/glucomètres, des appareils d’échographie ou de dermatologie, etc.


L’accélération de la télémédecine s’est caractérisée par l’évolution de ces DM qui sont devenus des objets connectés.

L’accélération de la télémédecine s’est caractérisée par l’évolution de ces DM qui sont devenus des objets connectés. De nombreuses startups et autres grands groupes se sont notamment lancés dans la course au développement de DM connectés afin d’entrer sur de nouveaux “marchés”, parmi lesquels celui des professionnels de santé exerçant loin des grandes villes ou encore des patients résidant trop loin d’une agglomération pour prétendre à un suivi médical régulier.




En effet, dans le cadre d’une immobilité passagère ou permanente, du suivi d’une pathologie chronique, ou d’un isolement lié à l’âge, la télémédecine spécialiste s’invite plus aisément au chevet du patient pour collecter, via ces appareils, toute sorte de données médicales permettant d’éviter les complications, les hospitalisations et transports inutiles aux urgences. Mieux traités tout en restant à proximité de leur lieu de vie, les patients bénéficient alors d’une prise en charge plus rapide, fondée sur le rétablissement du lien ville / hôpital, et donc d’une véritable amélioration de leur parcours de soins.



Les tablettes et autres appareils de monitoring connectés ne peuvent fonctionner sans réseau disponible.

Et pourtant, depuis le début de votre lecture, vous entendez un “mais”.

Et vous avez raison.

Si tout ce que nous venons d’évoquer n’est que vérité et retours d’expériences terrains, une question reste inévitable : “Si ces DM dits connectés le sont véritablement, à quoi se connectent-ils dans les zones peu ou pas couvertes par les réseaux de communication et les opérateurs de téléphonie ?” Si soulever cette question peut sembler simpliste, cela n’en reste pas moins d’une évidente logique. Les tablettes et autres appareils de monitoring connectés ne peuvent fonctionner sans réseau disponible. À tel point que la plupart des constructeurs et développeurs, qui communiquent pourtant sur l’aspect connecté de leur(s) solution(s), le stipulent en toutes lettres dans leurs conditions générales d’utilisation. Nombreux sont donc les établissements de soins, les Maisons de Santé, les véhicules sanitaires et autres cabinets privés qui se sont dotés d’objets connectés qu’ils ne peuvent malheureusement pas utiliser sans dépenser également (et parfois sans succès au bout du compte) dans une couverture numérique du lieu concerné. Ce qui éloigne donc toute possibilité de se rendre au domicile du patient, impliquant donc de le faire déplacer pour le traiter.


À bien y réfléchir, l’idéal serait donc de pouvoir combiner la précision médicale des examens (qui n’est pas à remettre en cause) fournis par ces DM connectés, à une solution de transmission sécurisée performante depuis les zones grises et blanches du territoire.

C’est un sujet sur lequel nous avons tout particulièrement travaillé depuis 2015 au sein d’Alrena Technologies. Nous nous sommes rendus au cœur des départements de la Creuse, de la Dordogne, de l’Occitanie, du Cantal ou de la Normandie, et partout où nous sommes passés, nous avons prouvé que créer de la bande passante, et donc permettre la téléconsultation généraliste ou spécialiste via des DM connectés, relevait désormais du possible pour les déserts numériques.


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